Dans cet article, je vous présente ma première version de ma plaque de focalisation format 13x18cm.
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S’il s’agit de la première version, c’est que j’ai donc remplacé ce prototype par une nouvelle plaque plus polyvalente. Cela fera donc l’objet du prochain article !
Mon premier choix était donc de construire une plaque suivant ces exigences :
- Format 13x18cm
- Pouvoir faire du portrait et du paysage
- Avoir un système fiable, rapide et efficace
Encastrement du verre dépoli
Vue d'ensemble de la plaque v1
Voici à quoi ressemblait cette première version.
J’ai opté pour un disque rotatif afin de pouvoir faire du portrait et du paysage.
La charnière pour la vitre ?
Laissez-moi vous dire que n’importe lequel de ces scotches ne résiste pas à quelques gouttes de révélateur !
En effet, je me suis aperçu que quelques éclaboussures de révélateur suffisaient à décoller le scotch. J’ai donc rapidement compris que cette solution n’était pas fiable. À plusieurs reprises, lors de mes tests, je me suis retrouvé forcé de nettoyer ma vitre tombée dans le révélateur, puis contraint de remettre un scotch neuf… C’est vraiment contraignant, et le jour où je vais être dans la rue, je n’ai pas envie de perdre du temps à cela.
Je me suis donc orienté vers un système de charnière que j’ai voulu coller. Afin d’optimiser l’adhérence de la colle, j’ai dépoli le verre avec une fraise adaptée montée sur une dremel. J’ai délimité l’emplacement des charnières avec du scotch afin d’éviter que la colle ne bave partout. J’ai également gratté les charnières avec un papier de verre pour rendre la surface poreuse. 
Quelle colle pour les charnières
Pour fixer les charnières, j’ai choisi de les coller. Mais avec quelle colle ?
J’ai d’abord utilisé la colle loctite N° 1. Cette colle est très résistante, mais ne supporte pas tellement les vibrations. Elle fonctionnait bien pour un usage normal. Mais un jour, j’ai posé mon cercle de focalisation à plat sur une table, et j’ai ouvert la vitre à 180 degrés. Le poids de la vitre a fait décoller les charnières. Je dirais donc que cette colle fonctionne pour un usage normal, mais elle reste très rigide et intolérante aux vibrations et à la manipulation.
Autre inconvénient non négligeable, pour utiliser cette colle, il faut se servir de canules qui ne peuvent être utilisées qu’une seule fois. Je trouve ça extrêmement contrariant.
Après cette première expérience, je me suis renseigné, et on m’a plutôt conseillé d’utiliser un silicone spéciale vitrier. le silicone colle fort, et reste très souple, donc résistant à la manipulation.
Le problème, c’est que c’est très long à sécher (24h), et je n’aime pas attendre !
C’est pourquoi, je me suis orienté vers de la colle Araldite bicomposante. Cette colle semble garder un peu de souplesse après séchage, et qui plus est, il est indiqué à l’arrière du produit que cette colle résiste aux chocs et aux vibrations.
Dans la deuxième version de ma plaque de focalisation, j’ai donc utilisé cette colle.
Conclusion, avantages/inconvénients
Je vous propose maintenant de partager mon retour d’expérience sur cette première version.
Les avantages :
- Format portrait ou paysage
- Chargement facile en portrait
Les inconvénients :
- Chargement difficile en format paysage
- Le mécanisme d’ouverture/fermeture de la vitre est fonctionnel, mais un simple aimant aurait pu faire l’affaire
- La charnière en scotch n’est pas une bonne solution
Ping : Plaque de focalisation version 2 - Révélation argentique